Dans l’aviation, à partir d’un certain nombre d’heures de vol, on arrête de se demander combien de temps le coucou va pouvoir continuer à voler : on le remplace. Par prudence.
Partant de ce principe plein de sagesse (et vu qu’il est plus agréable de démâter avec une grue, au port, que par une méchante rafale au milieu de l’Atlantique), j’ai donc pris la coûteuse décision… de remplacer mon gréement courant et dormant. Et cela, malgré l’aspect impeccable des haubans et ridoirs, âgés de 14 ans. Démâtage, donc.
Sage précaution. Dès son premier coup d’œil aiguisé, le verdict de mon vieux gréeur est sans appel : si je veux pas finir avec un tube de 13m en alu quelque part dans le coin de la gueule, il me faut remplacer toutes les terminaisons « coudés » de mes haubans par un mode de fixation linéaire moins sujet à la rupture. Pour achever de me convaincre, il exhibe sa collection de fixation cassées… Ça va, ça va !
Tant qu’à faire, j’en profite pour augmenter la taille du haubanage, qui passe de 6 à 7mm. Trop fort n’a jamais manqué…
Au programme du mois de décembre : sortie de l’eau, chaudronnerie, moteur, isolation, literie, plomberie, électricité… comme disent si bien les hollandais « Koop een boot, werk je dood » : « Achète un bateau… tu travailleras jusqu’à ta mort » (bon en hollandais, ça rime…)
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