Etrange entreprise silencieuse et solitaire. Sans mon père cette fois.
Pourtant, le dialogue est permanent.
Ainsi donc, c’est reparti. J’ai replongé…
Pourtant, pas de frénésie en vue. Ni l’effervescence d’avant.
La route vers le large est encore longue et semble bien incertaine.
Mieux vaut essayer de débrancher son cerveaux. Et avancer, patiemment.
« Le déja-vu est la sensation d’avoir déjà été témoin ou d’avoir déjà vécu une situation présente, accompagnée d’une sensation d’irréalité, d’étrangeté ». (source : Wikipédia…)
D’abord mettre le mât à nu et revoir chaque ferrure…
car les vieilles drisses acier passent en textile
La fatigue de l’inox n’est pas un mythe.
Les 4 cadènes de bas-haubans (à gauche) sont donc remplacées et renforcées de 25%
Les 2 cadènes de galhaubans sont plus coriaces à déposer et m’obligent à tailler dans le vaigrage
Encore les ridoirs à changer et je pourrais dormir tranquillePuis viennent les longues réjouissances électriques…
Le parc de batteries est doublé et le cablâge entièrement refait, dans les règles de l’art.
Il me faudra plusieurs semaines pour trouver pourquoi les batteries moteur et service n’étaient pas isolées l’une de l’autre.
Le coupable : un isolateur de charge grillé (à 10 balles, à gauche), vite remplacé par son grand-frère (plus costaud, à droite) rescapé de Pando 1 (et entièrement démonté puis rendu cabossé à l’aéroport par les douaniers ricains qui soupçonnaient une bombe artisanale…)Sondeur à éclat et téléphone VHF (?) passent à la baille.
Installation du récepteur AIS, VHF, pilote, voltmètre. L’indispensable, sans plus.
Pose du lecteur de cartes/sondeur
et son capteur de barre (sur support webcam…) indispensable sur les quilles longues.
Entretien de l’horlogerie anglaise
Tous les hublots sont déposés et les joints refaits au Sikka. Plus de fuites.
A l’intérieur, le bateau est entièrement mis à nu et nettoyé, crise d’asthme oblige…
Le four à amiante est débarqué
Nouvelle sellerie du carré, en skaï
Toile anti-roulis et filets dans les équipets
Côté circuit de refroidissement, impeller à changer d’urgence……et installation d’un filtre à eau de mer + coude anti-siphon
Le printemps approche.
Retaper un vieux bateau dans les moments de « temps libre » d’une vie familiale « normale » est une entreprise périlleuse car chronophage. Mieux vaut bien préparer son coup en choisissant la bonne taille (petit), le bon matériau (polyester) et le bon état général (coque sans osmose ni dégâts structurels).
Et surtout : habiter le plus près possible de sa monture. Pour la première fois, en quelques coups de pédales, je peux venir travailler chaque soir une heure ou deux, quand les enfants sont au lit.
Et être patient…
Installation de la sonde Forwardscan. Sensation toujours désagrable de percer sous la flottaison…
Voilà pourquoi je voulais une vieille coque… un échantillonnage inconnu des coques modernes!
Choucroutage au mastic polyester
30m² à « colorier » : les kids mettent la main à la pâte…
Ruud aussi, en plein polissage de l’hélice
Après 3 jours de polissage, difficile de croire que le gelcoat a presque 40 ans.
La nostalgie de l’acier s’éloigne définitivement…
Encore quelques trous indispensables dans le cockpit…Un vieux spi à repriser…
6 mois plus tard, un vieux cheval piaffe à nouveau sous ses sangles…
I would love this boat
Tres belle site et bien travailler pour revitaliser un beau bateau. Moi, j’ai aussi un Monsun et je suis en train de changes les vielles drisses. Je n’ai pas accès facile à mon bateau. Est-ce tu a par hasard encore les dimensions des réas?
Hallo Frank,
Leider habe ich die Rechnung nicht gefunden…….. Ich erinnere mich nur, dass die Marke Selden war, also es war ziemlich teuer (ungefähr 100 Euro, denke ich)! Sorry und viel Glück!