J’ouvre le capot de la descente.
On retient notre souffle…
Pas assez longtemps car je chope illico une crise d’asthme : l’ancien proprio a fumé comme un pompier pendant 15 ans dans la boite. Les vaigrages blancs sont jaunes. Matelas et coussins pourrissent tranquillement, alimentés par une fuite des hublots. Les acariens sont visibles à l’oeil nu.
En un mot : l’air est irrespirable.
Je retourne sur le pont.
Et puis je redescends « à la cave ».
Refexion faite, la crasse est pour beaucoup dans le prix du bateau…Il faut alors fermer les yeux et imaginer… décloisonné, le bateau devrait gagner en luminosité et paraitre plus grand… on récupérera la lumière du hublot frontal de la cabine avant et les formes seront mises en valeur… et puis faudrait passer toutes ces vieilles boiseries tristes à la couleur… bleu, jaune, vert ?…
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